À propos

Qui sommes-nous?

Nous sommes une association loi 1901 ayant son siège social à la maison des associations de Caen, s’étant donnée pour objectif d’offrir un soutien matériel et social aux personnes en situation de transit le long de la côte normande. Aucun de nos membres n’est salarié, et nous revendiquons notre indépendance financière et politique: c’est pourquoi nous n’acceptons pas de fonds publics. 

Notre projet

Notre projet est actuellement actif sur le campement de Ouistreham. Après une évaluation des besoins effectuée sur le terrain par les membres de Vents Contraires, nous avons défini la direction à suivre pour nos activités futures. Notre équipe, qui est composée de volontaires, est chargée de distribuer des vêtements, produits d’hygiène, nourriture et eau potable au sein de ce lieu de vie. Nous mettons également a disposition une station de charge afin d’assurer l’accès à l’électricité durant nos temps de présence.

Nous sommes toujours à la recherche de nouvelles façons de soutenir nos bénéficiaires: cest pourquoi notre projet est sujet à des évolutions constantes.

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Depuis les années 90, la frontière franco-britannique s’est militarisée au gré d’accords bilatéraux entre les deux pays voisins, créant un système ultra-répressif encore en place aujourd’hui. Si les conséquences délétères de cette situation de fermeture, couplée à une politique d’expulsions en chaîne, ont été abondamment démontrées dans les communes du Pas-De-Calais, on trouve peu d’informations à ce sujet concernant le littoral normand.

Pourtant, poussés par les difficultés grandissantes du passage vers l’Angleterre depuis la ville de Calais où sévit une répression policière féroce, un nombre grandissant de candidats à l’exil se sont bousculés sur les côtes normandes depuis 2017.

Ici aussi, les collectivités locales, dans le sillage du ministère de l’intérieur, appliquent une politique de tolérance zéro vis-à-vis des « points de fixation », peur fantasmée d’un afflux incontrôlable d’exilés dans la région. Contrôles au faciès, expulsions sans solution de relogement, détention en CRA; l’arsenal légal anti-étranger, ici aussi, est déployé chaque jour. Au sein des lieux de vie, aucune solution de long-terme n’est prévue. Les exilés sont laissés face à eux-memes, sans accès à des installations sanitaires décentes leur permettant de répondre à leurs besoins essentiels, sans eau potable, sans nourriture et sans toit.

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